Notre savoir faire

De la patience et de l’humilité

le viticulteur prend soin de la vigne et ce, tout en respectant la nature. Comme tous les métiers de la terre, c’est un travail de patience et de passion.

La taille hivernale en guyot double, pratiquée de façon stricte, participe à la limitation de la production.

Par ses quatre labours au cours du cycle végétatif et son refus des herbicides, la conduite du vignoble s’inscrit ici dans la tradition des Grands Crus Bordelais. Ce procédé dénommé  « les quatre façons », permet d’éviter l’enherbement et de réguler l’alimentation en eau des pieds.

La vigne est ainsi maintenue dans un état équilibré, tant sur le plan hydrique que minéral, de façon à favoriser une production et une maturation optimales.

Les « opérations en vert » (rognage, ébourgeonnage, éclaircissage et effeuillage) permettent de contrôler la pousse de la vigne et en particulier d’ajuster la production aux rendements souhaités.

Une surface foliaire optimale, véritable poumon de la vigne, contribue quant à elle à la qualité organoleptique des baies, en synthétisant des constituants essentiels (arômes, anthocyanes, etc.).

Des vendanges manuelles

A l’approche des vendanges, depuis toujours manuelles, Nos vendangeurs expérimentés  concentrent toutes leurs attention sur les grappes. Une maturité parfaite favorise l’expression optimale du terroir et confère au vin sa capacité d’évoluer dans le temps. Le Merlot, souple et rond, est le plus précoce. Vient ensuite le Cabernet Franc.

La maîtrise de la fermentation

La maîtrise de la température et du départ en fermentation permet de vous garantir un vin de très grande qualité par l’obtention de moûts de qualité aromatique supérieur grâce à la macération des moûts sur bourbes en basse température

Après l’encuvage, la macération pré-fermentaire à froid par l’adjonction de neige carbonique, permet une baisse de température proche de 10-12°C, dure de 48 à 96 heures selon les caractéristiques de la vendange. Suivent une semaine de fermentation alcoolique et une à deux semaines de macération.

A la fin de la cuvaison, l’écoulage permet de soutirer le «vin de goutte» et de séparer le marc, dont le pressurage doux. On obtient alors les «vins de presse» qui sont élevés séparément.

Si la qualité le permet une partie de ces «vins de presse» pourra être assemblée avec les vins de goutte. Ceci afin de respecter un équilibre tannique conjuguant volume, structure et finesse.

L’élevage

A cette étape, le vinificateur se doit de sublimer le terroir.

Le Château Laroche Pipeau  utilise entre 35 et 50% de barriques neuves, selon le millésime. Celles-ci proviennent de plusieurs tonnelleries, de façon à éviter tout type d’arôme boisé dominant et à améliorer la complexité du vin. Le vin séjourne en moyenne de 12 à 14 mois en barriques.

Fin janvier début février a lieu le premier soutirage traditionnel au soufflet destiné à éliminer les particules solides qui se sont déposées. Il se renouvelle tous les trois mois.

Vient ensuite le collage, effectué en fin d’élevage, se fait au blanc d’œuf battu, à raison de deux à trois blancs par barrique. Ce collage, la durée du passage en fûts et le soutirage permettent de donner au vin un éclat remarquable tout en évitant une filtration.

Au printemps intervient l’assemblage. Les barriques sont goûtées séparément puis assemblées afin d’obtenir un équilibre optimal.

Puis la mise en bouteille vient clôturer les mois d’élevage en barrique.

Stockage et conservation

Le château Laroche Pipeau possède 25 000 m² de galeries souterraine creuser dans le coteau calcaire, l’exploitation de cette carrière pour l’extraction de pierre remonte a l’époque des romains pour la construction de châteaux aux alentours ainsi qu’une partie de bordeaux.

Environ 40 000 bouteilles seront entreposées et stockées dans nos carrières aux conditions optimales de conservation de stockage à savoir une température constante entre 12 et 13°c, un taux d’humidité avoisinant les 80% et dans la totale obscurité.